Tout dépend de ta politique :
soit laisser durer l'uptime jusqu'au plantage soit rebooter régulièrement pour mettre à jour le kernel et les libs, comme dit le collègue, une à deux fois par an, en fonction des alertes aussi (voir les ML Debian dans mon cas)
un autre paramètre est... les caractéristiques du penguin vs ce qu'il fait tourner et l'enjeu de sécurité. La fragmentation de la ram dispo, les fuites de ram des applics, etc... en fonction des applics... et une station sera toujours moins fiable qu'un serveur dépouillé du superflu.
Mon premier serv chez OVH, ks25865, a été rendu avec 1656 de jours d'uptime (une lenny sur un pentium IV)... Now, la machine la plus vieille du parc est un 4c/8t Xeon 64Go ram faisant tourner une vingtaine d'instances, le pire que j'ai du faire est 700 jours (et je ne m'en vante pas). Sur cette même machine, j'ai eu un début de vrille dernièrement, elle n'avait pas 300 jours d'uptime. Un neutrino passé à travers l'ECC de la ram ? ;) On doit la rendre en fin d'année après 5 années et c'était déjà à l'époque pas du neuf... mais bon, les bécanes OVH, séducosto.
J'ai jamais réussi à corréler quoi que ce soit... Sur un serveur tout du moins. En environnement GNU/Linux Debian Xen, que du compilé, standard et pas de java, ça semble pas "s'user"...
Sur une station, c'est beaucoup plus clair.
Si c'est une Debian pure, montée à la mano, avec un window manager frugal (OpenBox ou WindowMaker), en 365/24, la bête - même surmenée - va avoir un uptime de plus de 200-300j facile.
Avec une Ubuntu 18.04 LTS et Gnome 3 dessus, atteindre 120j est un exploit, mais bon, c'est Gnome 3 : super beau, pas super fiable :) Accessoirement, les fuites mémoire sont légion et ça fini par remonter le "plancher" de la RAM :)
Toutefois, pour plein de raisons, Ubuntu en station, c'est quand même bien plus pratique (et Gnome 3 bien tuné, c'est quand même très beau)...