Bonsoir,
Philippe <philippe.raven@...> writes:
De mon côté j'ai rapidement lu toutes les pages actuelles du site, mais j'ai du mal à cerner exactement qu'elle est l'idée finale,
Malheureusement, nous n'avons pas eu beaucoup de temps pour documenter tout ce que nous avons fait.
Le document de présentation cité dans mon post précédent explique bien la finalité, je pense. Regardez en particulier les 23 objectifs du projet (pages 6 à 16).
Sinon, ce sera peut être plus clair en lisant ce qui suit :
et l'absence de screenshots de l'état actuel du projet ne m'aide pas.
Ma foi c'est tout à fait normal puisque l'idée même est d'avoir des serveurs de virtualisation sans aucun affichage et pilotés à distance !
Mais pour vous être agréable, je me suis connecté dans un de nos derniers noeuds et ai fait la capture suivante : http://www.projet-hev.org/img/capture1.png
Vous pourrez y voir 5 machines virtuelles tourner en toute quiétude. C'est un serveur récent, donc peu rempli (il reste encore 15 Go de RAM et 5 adresses IP affectables). J'ai rayé les processus liés à ma visite. Comme vous pouvez le voir, en dehors des machines virtuelles et des 2 process du virtualiseur, le système ne contient que 3 autres process actifs (sshd, syslogd, cron : ces deux derniers étant d'ailleurs facultatifs). Le noyau est optimisé pour ne supporter que le sous-ensemble des périphériques indispensables parmi ceux présents plus un pare-feu. Dans cet exemple il n'y a pas d'IPsec car aucune machine virtuelle ne l'a demandé au socle (les besoins de sécurité sont exprimés par les machines virtuelles).
Sinon, pour les captures d'écran, nous avons une solution de déport d'écran (VNC) intégrée dans le "socle", qui permet d'interagir et de voir tout ce qu'affichent les machines virtuelles, de leur boot à leur arrêt. On peut aussi mettre des solutions de déport d'écran *dans* les VM (typiquement TSE/RDP pour les machines Windows).
J'aurais pu faire des photos des systèmes virtualisés mais ça n'a pas grand intérêt. Vous pouvez utiliser à peu près tout ce qui fonctionne sur architecture x86 (Windows*, Linux*, BSD*, OS/2, DOS, etc. jusqu'à Mac OS X). Je crois que dans l'exemple ci-dessus, il n'y a que des Unix libres (différents Linux et BSD).
Est-ce l'idée d'un équivalent d'openQRM en plus "private" ?
Je ne connais pas ce produit, mais par rapport à sa description :
C'est similaire sur : - "focuses on automatic, rapid- and appliance-based deployment" : HeV excelle effectivement pour déployer très rapidement des appliances sans aucun surcoût de licence et aux coûts d'infrastructure les plus bas. La finalité "business" de ce que nous faisons est bien là. - "monitoring, high-availability, cloud computing" : oui, encore que nous utilisions rarement la haute disponibilité pour les appliances considérées
C'est différent sur : - "open-source Data-center management platform" : HeV n'a pas cette ambition - "fully pluggable architecture" : ... ni ce degré de souplesse - "and especially on supporting and conforming multiple virtualization technologies" : nous préférons utiliser une solution de virtualisation très riche plutôt que le plus petit dénominateur commun de différentes solutions - "openQRM is a single-management console" : HeV contient aujourd'hui tout ce qu'il faut pour administrer un serveur à distance, mais nous n'avons pas (encore) distribué nos outils d'administration. Un éditeur est en train de préparer un produit (propriétaire) qui permet également de faire cela. - "provides a well defined API which can be used to integrate third-party tools as additional plugins" : l'un des composants fournit l'API d'administration à la fois de la partie Système et de la partie Virtualisation. L'idée est que les opérateurs n'aient besoin de connaître ni l'un, ni l'autre.
Le concept de Cloud privé est fondamental dans HeV car nous considérons qu'il n'est pas possible de garantir performance et sécurité sur un Cloud public, lorsque l'on partage une infrastructure avec d'autres clients.
Par contre "privé" ne signifie pas interne. Nos serveurs sont actuellement répartis sur 5 datacenters, 2 internes et 3 externes chez deux fournisseurs de serveurs dédiés différents.
L'une des spécificités de notre solution est justement de pouvoir nous appuyer sur les serveurs dédiés de quasiment tous les hébergeurs, sans avoir besoin de leur coopération pour l'installation, ni des systèmes pré-installables qu'ils proposent (on pourrait faire de l'Akamaï-like, si on le souhaitait...).
Les machines sont relocalisables à volonté d'un noeud/datacenter à un autre, et ce, sans aucune modification de leur paramétrage. Ceci permet d'assurer la réversibilité attendue de ces fournisseurs.
Le fait de s'appuyer sur des serveurs dédiés, avec bande passante illimitée et stockage à coût raisonnable, nous permet enfin de maîtriser les coûts bien mieux que dans les offres IaaS du marché !
En conclusion, HeV est à ce jour le seul moyen que nous connaissions pour assurer simultanément nos besoins de maîtrise de la réversibilité, de la performance, de la sécurité et des coûts dans une solution Cloud.
C'est un peu rustique, mais ça fonctionne bien.
Bien cordialement,
Hubert Tournier