Le 5 mai 2011 à 11:06, Benjamin MALYNOVYTCH a écrit :


Et puis il faut avoir le caractère pour ça : je me connais, si je
reste chez moi, je glande. :-)

Tout est question d'environnement et de motivation.
En ce qui me concerne, j'ai toujours travaillé dans un bureau calme, dans une espèce de bulle où je n'étais pas dérangé toutes les deux minutes par le bruit des collègues qui discutent ou les téléphones des autres. De plus, mon travail me passionne ... Il n'est pas dur de se motiver dans ces conditions ;-)

Je valide ce point, être dans un environnement calme est bien plus productif que dans un open space avec des téléphones qui sonnent de partout ou des gens
qui parlent trop. J'espère pouvoir m'offrir le luxe de ne plus jamais travailler en open space. Je suis bien plus productif chez moi que dans un open space, rien que l'économie
du temps de trajet (2h par jour en moyenne) sur plusieurs années c'est un sacré gain de productivité, une fatigue et sans doute un stress (grève, retard, panne, ...) en moins.

Par contre ce qui manque le plus quand on est en télétravail c'est les relations humaines, personnellement ça me manque. Je n'aime pas les pauses café ou  mais je me rend compte que la pause du midi à discuter de tout et de rien avec des collègues ça fait du bien.

 

A partir du moment où on doit mettre une quinzaine
de personnes en équipe, les faire se rencontrer et parler entre eux
est crucial, et ça ne peut pas se faire à distance.

"Une quinzaine", ça commence à faire beaucoup, mais jusqu'à 5/10 personnes, c'est gérable, à condition q clope ue tout le monde bosse correctement et qu'il ne soit pas nécessaire de repasser derrière X ou Y. Dans mon cas, j'étais en relation téléphonique avec les collègues avec qui je travaillais, parfois toute la journée, selon les besoins, comme si nous étions dans un open-space. Tout est question de matos aussi : le casque sans fil et la ToIP étaient indispensables.


Toip ou vision conférence c'est super pratique et je trouve que ça a l'avantage que les gens ne te dérange pas pour une broutille qui vient anéantir ta concentration sur un autre sujet. C'est le fléaux des open spaces, la personne qui passe te demande un truc et repart, à ce moment tu arrêtes ce que tu fais (car c'est toujours urgent) et pour les 15 minutes passées sur le souci il t'en faut 15 à 30 pour te reconcentrer sur le sujet précédent.

Etre à distance ne veut pas dire refuser tout déplacement, j'avoue apprécié les quelques déplacement que j'effectue pour les réunions ou pour des actions sur place.
--
Pierre-Henry Muller