Hello, J'ai loupé le train...

Dans Job N-2, et pendant 15 ans; j'ai exploité  HP Dataprotector (anciennement Omniback).
Le produit est moche, mais l'ergonomie est pas trop mal fichue. L'interface n'a pas changé en 15 ans d'usage et c'est le signe qu'elle correspond au besoin.

Le produit est capable de backup à l'ancienne : un agent dans chaque serveur/pc : il fait du windows, Linux, Solaris, HPUX, AIX, BSD, etc. J'ai pas trouvé d'OS non backupable.
Il possède les "agents d'intégration" qui permettent de backup/restaurer finement de l'Oracle, de l'Exchange, SQLServer, de l'AD ou tout autre produit courant.
Il sait backuper de la VM vmware / hyperV en s'appuyant sur l'hyperviseur donc sans agent, comme veeam.
il sait stocker sur / piloter des streamers / robots bandes magnétiques  DDS/LTO/etc, mais il peut aussi déposer bêtement sur un partage cifs , nfs, etc. Il sait aussi aller écrire dans le Cloud.
Il peut intégrer un moteur de déduplication en software (le hpStoreOnce ) qui est assez efficace mais fragile.
Il peut y avoir un cell Manager central qui va piloter plusieurs instances sur des sites distants. Il est du coup capable de backup à distance (et/ou même localement sur chaque agence). Y'a de la dédup entre sites.
Le support HP, ben, c'est le support HP avec sa réactivité. Mais une fois qu'ils ont compris que c'est Dataprotector, tu rentre dans un pool spécial et tu obtient un tech "vieux de la vieille" et t'es sûr que tu sera dépanné.
Y'a des prestas aussi qui s'en sortent super bien sur Lyon mais je vais pas faire de pub histoire de rester neutre.

Au niveau Licensing, y'a plusieurs modes mais le ticket d'entrée le plus simple est à 1500€ ( Autant de srv/pc que tu veux, mais un seul streamer ou bien 1Tb de données stockée sur disque).
Le soft se pilote bien et si tu a des besoins particuliers (des planif tordues par exemple), tu peux écrire la conf dans un fichier texte. Ouaip, c'est archaïque, mais qu'est-ce que c'est efficace !

Si tu perd le Cellmanager, plus rien ne marche car c'est lui l’ordonnanceur, mais qu'est-ce qu'il est simple à remonter !! Si t'a backupé le dossier qui contient les 10 fichiers textes de conf , il te suffit de réinstaller le produit, poser la conf et c'est reparti !
Il faut aussi backuper la BDD du produit. Ca évitera d'avoir à re-cataloguer tes backups pour retrouver tes données, mais c'est pas obligatoire.

au niveau backup fichier, il est tellement efficace, que je m'en suis servi pour migrer LE serveur de fichiers contenant plusieurs millions de files, pour un volume de 6To. Il remonte parfaitement les ACL, les partages et est super réactif. Il sait gérer efficacement les duplicas/erreurs de restor et te permet de les rejouer plus tard selon tes décisions d'écraser ou pas.

Bref, c'est un produit qui mérite d'être découvert, même si HPE n'en fait pas beaucoup la promo.

Je crois que la version d'essai est à 60jours.

Olivier.

Le lun. 7 janv. 2019 à 19:11, Cyril LAVIER <cyril.lavier@davromaniak.eu> a écrit :
Bonsoir.

J'me réveille avec 12 trains de retard (au point que cette réponse est sponsorisée par la SNCF).

J'ai mis en place et utilisé CommVault en 2012-2013, donc je parle de ce que j'ai connu, je ne sais pas si ça a évolué depuis (mais je l'espère).

Voici un topo de ce que j'en ai pensé :
  • Positif
    • Décentralisation facile de l'infra
      • De mémoire, il faut quelques briques applicatives différentes, et dans le cas d'un multi DC, tu n'avais qu'a installer le datamanager je crois et t'as un storage et un "poller" propre à ton DC et ça évite de cramer les liens inter-DC.
    • Grandes possibilités de backups.
      • A l'époque, tu pouvais notamment sauvegarder un serveur MS Exchange par boite et tu pouvais restaurer au mail près, assez bluffant.
      • Sans compter la péta-trouzaine d'OS supportés
        • Y compris pour les briques applicatives, c'est pas super propre, mais pour coller un agent chez un client, ça pouvait aider et éviter de rajouter une machine.
  • Négatif
    • Le ticket d'entrée était assez élevé à l'époque.
    • C'est un gros bouzin / usine à gaz / Fukushima / Chernobyl
      • Il y a tellement de notions à assimiler et de briques applicatifs à dompter que tu peux te poser des questions sur la maintenabilité à long terme.
        • Surtout que ce ne sont pas des notions qui sont standard comme quand on fait du stockage ou autre. Là, il fallait apprendre au moins 70/80% de 0.
      • Si tu veux te former juste avec la doc, 2 choses :
        • Prépare toi à tout péter et tout réinstaller, à l'époque, la doc c'était pas la teuf, et même en anglais :/
        • Achète toi une perruque, car tu vas finir par t'arracher les cheveux.
      • Ça joue aussi sur le ticket d'entrée si tu achètes aussi le matos en même temps.
    • L'interface date des années 80 (pour la lourdeur et l'apparence) et je pense que les ergonomes qui ont bossés chez CommVault ont sniffés de la laque.
    • J'avais galéré comme un porc pour automatiser l'install des nodes de backups et des clients de backups.
      • Ça s'était fini avec des screenshots pour installation manuelle :(.
    • Certaines briques applicatives étaient difficilement redondables voire totalement impossible à redonder.
      • Notament le serveur central, si tu le perdais, t'étais marron.
      • Et la virtualisation n'était pas supportée pour certaines briques applicatives.
    • La sauvegarde des environnement de virtualisation (enfin, VMWare à l'époque) était en dessous des concurrents du moment.
J'crois que c'est tout.

Paradoxalement, c'était un outil que j'avais pas mal apprécié, car à l'époque, il fallait faire le choix entre une interface sympa et un grand éventail d'OS supportés. Donc tu t'habituais à cette trouzaine de défauts car tu ne te retrouvais qu'avec un seul outil à mettre en place / administrer.

Bonne soirée et bonne année !!

On Thu, 3 Jan 2019 at 09:37, Nicolas BELAFEKIR <belafekir@nic.fr> wrote:

Rapidement 

Points positifs :
1: ça fait le job sans problème (physique et virtuel)
2: y'a une api rest json assez bien documentée


Point négatif :
1: server sous Windows 
2: j'ai jamais vue autant d'onglets que dans ce logiciel (ça fait usine à gaz)
3: restauration fichier Linux compliqué / voir impossible sur des vms avec autre chose que ext3....
4: demande énormément de port à ouvrir sur le fw 


Attention :
Licence :
Thin / pas thin il faut faire attention à la licence qui est au to , tu peux te faire avoir sur des données non utilisées mais comptabilisées 


Nico

Le 24 déc. 2018 à 18:01, fabien <list@fgautreau.net> a écrit :

Bonjour à tous,

Nous sommes actuellement à la recherche d'une nouvelle solution de sauvegarde en interne

Notre ecosystèmes est le suivant:
- Machine virtuelles Windows/Linux via VMware ESXI 6.0
- Machine physique Windows
- Machine physique Linux

La partie Hardware sera achetée suite au choix de la solution


Nous avons fait un POC de la solution Commvault qui semble convenir à nos besoins

Avez-vous des retours concernant cette solution ?

Merci de votre aide

Fabien
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Liste de diffusion du FRsAG
http://www.frsag.org/
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Cyril Lavier
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