Les bugs de owncloud étaient effectivement dur à supporter au début.
A présent NextCloud assure très bien et j'ai plusieurs PME qui
l'utilisent de façon intensive (multi desktop / smartphone / tablette
par compte souvent en même temps). Le seul reproche que j'ai à faire
c'est le stockage externe Swift / S3 qui s'intègre pas comme racine des
comptes mais en tant que sous répertoire. Du coup dur de proposer une
solution où le stockage n'est pas local, les utilisateurs ayant tendance
de tout mettre à la racine.
Seafile je l'ai écarté par le côté restrictif des différences entre la
version open source et pro. Certains clients n'iront pas payer des
comptes à des prix hallucinants pour un compte pour un prestataire
externe qui doit juste déposer une fois pas mois des fichiers. Et
pourtant on les encourage à prendre du support payant mais là c'était
vraiment pas tenable pour une boite de 40 personnes avec 120 comptes
externes.
Sinon en très bien aussi https://syncthing.net/ mais moins orienté client.
Le 06/03/2018 à 19:33, Stéphane Rivière a écrit :Bonsoir Emmanuel,Puisque tu abordes le sujet, tu évoques Seafile et tu n'es pas lepremier qui m'en parle. Ça consiste en quoi la meilleure fiabilité ?Ayant commencé par Owncloud, j'en étais parfaitement content. Jel'avais testé quelques mois, ça semblait rouler génial et tout...Alors je le met en prod. Evidemment, plus de monde que moi tout seulpour tester sur quelques PC... Puis quelques temps plus tard (pas eulongtemps à attendre), des fichiers ont été explosés.Bien sûr le pétage de fichiers a été propagé sur tous les repositoryclients. J'aurais pas eu de sauvegardes journalisées dessus, j'étaismort. Quand même passé pour un "crétin d'admin" auprès des users :()Creusé dans les sources d'owncloud et trouvé l'endroit où la grandedécision (ce fichier a t-il été mis à jour ou pas ?) était prise etj'ai pleuré devant la criminelle naïveté de l'algo (à l'époque tout dumoins, 2015/2016 de mémoire). J'avais décrit l'algo sur le bar@ovh àl'époque, pas retrouvé le message.Puis maté le coté transfert et réalisé (toujours à l'époque) que lamodif d'un bit sur un fichier d'un Go impliquait également la majcomplète (je suppose aussi que c'est mieux aujourd'hui).Alors j'ai cherché autre chose.Trouvé seafile, qui reprend des concepts git pour la réplication ettorrent pour les chunck et la déduplication (pour faire simple).Avec pour résultat une fiabilité absolue et redoutable efficacité : untruc de 4 Go a un peu bougé ? C'est détecté à coup sûr et on netransmet que le chunck dans lequel apparaît la modif, quelquesdizaines de Ko...Pour mieux voir comment ça marche :https://manual.seafile.com/develop/data_model.htmlhttps://manual.seafile.com/develop/sync_algorithm.htmlhttps://indico.cern.ch/event/336753/contributions/1726347/attachments/658854/905703/Seafile__Cloud_Storage_Platform.pdfOn est donc très loin d'owncloud (qui fait plein d'autres choses quene fait pas seafile toutefois). Seafile ne fait qu'une chose, mais lefait incomparablement mieux. Par ailleurs l'implémentation du moteurest en C, c'est légèrement plus efficace que le php pour ce genre dechoses. En tout cas, mon cpumètre de serveur avait aimé la migrationowncloud>seafile.Des users qui sont content d'owncloud m'ont reporté une utilisationcpu modérée. Ce n'est pas ce que j'ai constaté, mais préfère le dire.Toutefois seafile n'est pas nourri à la https://www.poudreverte.org :Si Bob et Alice chargent Toto.txt, puis sauvent avec des modifsdifférentes, on obtiendra un nouveau Toto.txt et pour le second (ledernier arrivé) un Toto-Conflict_User_GDH.txt (groupe date heure).Charge à Bob et/ou Alice d'y mettre bon ordre à la main.Ca m'est arrivé, entre moi-même (sic), des versions de fichiers sauvésà partir de différentes machines... (le con). Du coup j'ai rien perduet bien constaté que seafile gère parfaitement des sauvegardesmultiples de version différentes : il laisse à l'humain le soin dechoisir la bonne version du fichier et "ne pense pas à sa place".Seafile a une version libre (50 users ou users illimités je ne saisplus) qui est très bien, une "complète payante mais gratuite (sic)" (3users), puis une payante pas chère (100$ pour 9 users) et c'est aprèsque ça se gâte (le prix par siège devient plus coûteux).La version non libre a (presque que) des fonctions pas fondamentalespour un usage tpe (mise en avant des derniers fichiers modifiés, deslogs, des validations par machine, LDAP...). A voir selon le besoin.La version libre est très bien.La "mise en avant des derniers fichiers modifiés", imho la seulefonction réellement utile de la version payante, peut être implémentéeavec un utilitaire windows "Everything" correctement paramétré ou avecun utilitaire Linux (qu'il me reste à découvrir, sic) - j'ai pasbesoin de cette fonction pour l'instant.L'app android est gratuite et ça permet aussi d'avoir les photos quiarrivent direct dans le drive sans rien faire (une case à cocher).J'ai un tuto validé tout prêt à dispo (avec nginx, je n'utilise plusapache). Pré-requis :- MariaDB ;- Nginx ;- Groupe de Diffie-Hellman fort (c'est mieux) ;- Certificat Letsencrypt à jour.Bien sûr le client seafile est multi-serveurs et un serveur seafileest multi-dossiers dans un seul compte. J'ai trois serveurs dans desvm séparées (soc 1 et soc 2 avec n comptes, perso avec plusieursdossiers et 7 comptes avec des droits différents).Le chiffrement des chunks sur un serveur seafile contenait, il y aencore quelques temps, une faille parait-il exploitable. Encorefaut-il bien sûr avoir l'accès root dessus pour ensuite tenter decasser le chiffre selon l'exploit qui est parfaitement documenté surle net (je n'ai pas le niveau pour juger de la validité du POC). Jesignale ce point par objectivité. Perso je m'en fiche. Si accès root,j'ai un problème immédiat bien plus grave.Tu l'auras compris, j'adore seafile :)