Comme déjà évoqué par les membres de la liste, il y a des clauses juridiques bien costaud de "Soft Partitioning" et de "Hard Partitioning".
En gros, le soft partitioning, le fait de délimiter de manière logicielle les ressources affectées à la solution Oracle ne compte pas, sauf si tu utilises du Oracle VM Server comme hyperviseur...
Et le soft partitioning fait qu'effectivement, tu dois couvrir tous tes hôtes dans un cluster... et tous les hôtes connecté au SAN dans lequel tu mets ta ou tes VM Oracle...
Une image qui résume très bien le sentiment sur le licensing Oracle chez les clients "à la sortie du Parking" :
Après dans les faits, il faut voir les cas d'usage : Named user vs licence au Socket/Coeur (standard vs Enterprise...).
Un licensing à l'utilisateur nommé s'en fiche des ressources physiques, là où une licence sur des sockets se fiche du nombre d'instances de bases ou de VMs.
Il y a un équilibre à trouver en fonction de la volumétrie, cluster BDD ou pas, preprod / test ou pas, sizing des BDD, etc...
Mais pour sécuriser les risques de mise en conformité, il est préférable effectivement de partir sur des hôtes dédiés en full ssd, ou des (mini) infras de virtu dédiées avec le stockage dédié (hyperconvergence ou san dédié).
En sachant que la légende veut que dans les revenus d'Oracle, plus de 50% sont des revenus issus de la mise en conformité, donc une activité très très suivi.
Dans les autres joyeusetés des "Compliance", il y a aussi le fait que si on fait pas gaffe dans les installations par défaut on déploie des modules/fonctionnalités "payants", se retrouvant à payer une mise en conformité pour des features activés sans avoir prêté réellement attention et sans jamais les avoir utilisées... :)
D'où l'idée à la fois de bien comprendre leurs modèles, de voir les usages, et de vérifier clairement les fonctionnalités activées dans les serveurs avant de se prendre une Compliance, là où certaines grosses entreprises ont du dépenser plus de 10M$ pour trouver un accord sur le litige...
D'où le fait aussi de faire appel à des entreprises spécialisées dans l'Asset Management pour éviter ce genre de déboires... pour faire des audits avant les audits de l'éditeur pour les mises en conformité.
Et pour le coup, il n'y a pas que l'éditeur Oracle sur ce type de thématiques... :)